Comme nous vous l’avions annoncé dans un précédent billet, Deezer est partenaire de Summer of the 60s du 1er juillet au 26 août sur ARTE. Aux commandes de ce programme, le GRAND spécialiste de la culture pop rock que l’on ne présente plus, j’ai nommé l’indémodable Philippe Manoeuvre. Durant tous les jeudis de l’été, il présentera ces soirées et nous guidera dans cette folle décennie qu’il affectionne tant. Rencontre express avec un homme toujours aussi passionné…
Après avoir mis à l’honneur les années 80 l’année dernière, cet été vous allez nous faire revivre les années 60 dans Summer of the 60s sur ARTE, êtes vous plus « dans votre élément » ?
Philippe Manoeuvre : On ne peut rien vous cacher ! (rires). Je suis un baby boomer et bien sur je révère les années soixante, les sixties, années insouciantes !
Pourquoi les années 60 ont-elles autant marqué les esprits ?
Philippe Manoeuvre : Ce sont les années du big bang créatif. Ni marketing ni publicité, juste de l’art, dans la musique, la mode, le cinéma. Et le résultat est là : Cardin, Courrège, Paco Rabane, James Bond, Godard, Truffaut, Woodstock, Wight, Fellini, les Beatles. L’industrie pop moderne continue de cannibaliser les 60’s. … et d’y revenir inlassablement, tel un insecte fasciné par la flamme de la création spontanée.
Pour un artiste est ce que ce n’était pas finalement la période rêvée ?
Philippe Manoeuvre : Si, bien sûr ! Une vieille blague de l’industrie du disque était de dire que si Prince avait surgit en 1967, personne ne l’aurait remarqué tellement le niveau général était haut !
A cette période, beaucoup de mouvements musicaux ont émergé ou se sont affirmés. Quel est celui qui a su au mieux traverser les époques ?
Philippe Manoeuvre : La pop ! Clairement, on n’a pas fait beaucoup mieux que les Beatles ou Sly Stone mais tout le monde essaye et l’aventure continue, clairement.
Votre playlits idéale elle ressemblerait à quoi ?
Philippe Manoeuvre : A ça !
Propos recueillis par Sophie.